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La toile du changement

Quand le changement devient une histoire de dénouement…

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Les relations sociales

25 avril 202415 août 2024

Tous nos choix, nos sentiments de tristesse, mal être, mais aussi capacité à changer ou non, sont en étroite corrélation avec ceux qui nous entourent. Nous avons étudié l’aspect sociétal dans un autre article, et dans celui-ci nous étudions les liens directs que nous entretenons avec les autres, étant à la fois un miroir de nous-même (donc de nos propres problématiques) et un facteur direct de tensions qui méritent toute notre attention.

Comment tout cela fonctionne t-il ? 

Parmi les plus forts besoins répertoriés par les sciences psychosociales, nous retrouvons ceux d’entretenir des liens avec nos congénères pour se sentir aimés, utiles, reconnus. Notre conditionnement, nos expériences de vie entrecroisées de nos croyances vont entraîner une personnalisation spécifique de ces besoins dans leur forme et intensité. Et nous allons nouer des relations sociales qui répondent notamment à la spécificité de ces besoins. Par exemple, si nous recherchons principalement le sentiment “d’être utile”, nous allons tenter d’obtenir, par des agissements surtout inconscients, des gratifications en ce sens, et se mettre notamment à apprécier plus facilement les personnes qui auront tendance à couvrir notre besoin.

Ce point met en avant un autre point : toute relation est inconsciemment saupoudrée, à un degré plus ou moins élevé, de manipulations. Dans le sens où nous manipulons nos mots, nos comportements, pour espérer induire chez l’autre le comportement correspondant à nos attentes. Observons les enfants. Ils comprennent très vite que pleurer a des effets sur les autres et vont tenter instinctivement d’utiliser ces pleures à certaines fins. Et nous gardons cette habitude adulte, positivement et négativement. Nous pouvons positivement chercher à faire du bien à quelqu’un en lui accordant du temps, de l’écoute, de l’empathie. Nous pouvons aussi chercher à assouvir une personne telle que dans le cas des relations perverses narcissiques. 

Ces jeux de manipulation fonctionnent car l’humain est naturellement fait pour être influencé par ses semblables. En effet, les mots prononcés par un interlocuteur sont vécus par notre cerveau comme des suggestions que notre inconscient peut rejeter ou “absorber” comme étant vrai. Par exemple, alors que tout un environnement nous confirmerait que nous sommes « bon » dans notre travail, un simple mot prononcé par quelqu’un peut nous réduire le moral à zéro car l’inconscient aura instinctivement absorbé cette suggestion sans laisser le temps et la possibilité au conscient de rationnaliser cette information.

Ce phénomène rejoint celui plus global de l’interprétation relative de la réalité, qui se joue donc aussi dans les relations. En effet, il est quasiment impossible de comprendre parfaitement ce qu’une personne nous adresse, car beaucoup d’interférences jouent. Chacun de nous formule ses pensées en fonction de ses codes personnels (des définitions mises derrière chaque mot, des croyances de chacun etc.). Aussi, des décalages se créent entre ce qu’une personne pense dire, et ce qu’elle dit vraiment, et comment l’auditeur, avec ses propres biais subjectifs d’interprétation de la réalité, va réellement entendre ce que la personne a dit.

Heureusement, pour beaucoup de situations de la vie quotidienne, nul besoin d’exactement se comprendre pour arriver à s’organiser, à avoir le sentiment d’être compris, ou à obtenir ce que l’on souhaite d’une autre personne. Mais ces biais sont inversement source de nombreux quiproquos dont la quantité et l’intensité sont proportionnelles à l’incapacité des acteurs à prendre du recul sur la réalité de ce qu’ils perçoivent et interprètent. 

Un autre phénomène important se joue dans les relations. Les autres seraient le reflet de nous-mêmes. Dans le sens où si un comportement spécifique nous agace chez quelqu’un, il peut signifier que ce comportement révèle quelque chose de nous-même: une blessure cachée, une peur, une frustration…

Enfin, les autres ont tendance à nous traiter en fonction de l’image que nous leur renvoyons. Cette image est en lien avec leurs croyances propres, mais aussi avec la propre image que nous avons de nous-même. Par conséquent, si nous pensons être une personne respectable, et mériter le meilleur, nous augmentons considérablement les chances que les autres agissent en ce sens. Et donc inversement, si nous pensons que nous méritons le pire, nous augmentons les chances d’être traité(e) ainsi.

Ces relations peuvent donc, à de nombreux égards, être source de positivité comme de difficultés.

Les difficultés rencontrées 

Tout d’abord, il semblerait que nous assistions à une superficialisation des relations due notamment à plusieurs facteurs sociétaux et temporel rendant les relations de plus en plus « économiques », tournée vers des intérêts et désirs propres court-termistes et diminuant le temps passé à nourrir qualitativement ces relations.  

Aussi, tel qu’il a été vu dans l’article dédié à ce sujet, notre société nous éduque peu à prendre du recul sur nos croyances et notre perception de la réalité, et encore moins à la façon de formuler ses phrases pour développer des communications saines. Par conséquent, nous sommes tous et toutes, quotidiennement, exposé(e)s à des critiques, remarques et tentatives d’autrui de nier notre version des faits et d’imposer la leur. Ce phénomène est accentué chez les personnes qui n’ont pas conscience de l’effet « miroir » que les autres peuvent avoir sur eux. Et nous en faisons souvent de même. Il en résulte des sentiments fréquents d’injustice, de culpabilité ou encore une grande perte d’énergie.

Ce manque d’attention mis sur la qualité des relations peut aussi entrainer toutes les dérives et dangers négatifs expliqués précédemment: les tentatives de manipulations pour faire reposer trop lourdement sur les autres la réalisation de nos besoins propres. Ce dernier point peut par ailleurs entrainer à la longue une confusion entre nos propres désirs et ceux autres.

Ces différents phénomènes se retrouvent souvent dans un cercle vicieux: moins nous entretenons de bonnes relations, plus nous développons du mal être, une mauvaise image de soi, plus nous perdons de l’énergie, plus nos habitudes de fonctionnement négatives se renforcent d’autant plus que nous n’avons pas de temps de prendre les choses en main. Et plus nous avons une image dégradée de nous-même, plus les autres auront tendance à nous traiter en fonction. Et plus il devient donc important d’inverser la tendance.

Les solutions, me voilà ! 

Nous avons heureusement la possibilité d’inverser la tendance. Nous pouvons d’abord observer notre problématique: aurions-nous besoin d’assainir nos relations, de faire plus attention à notre façon de communiquer ? Serait-ce les autres qui semblent nous maltraiter ? Quelle croyance(s), blessure(s), nécessiteraient alors d’être travaillées pour nous donner la force d’affirmer notre besoin de relation saine?

Aurions-nous par ailleurs besoin de relativiser la réalité qui se joue dans les relations, afin de prendre de la distance sur les jugements d’autrui pour regagner notamment confiance en nous ?

Le sujet peut-être aussi d’en apprendre plus sur soi, sur les contours notamment d’une blessure, en observant ce qui est difficile pour nous dans les relations avec les autres: quelles peurs s’éveillent, quelles croyances s’activent souvent?

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