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La toile du changement

Quand le changement devient une histoire de dénouement…

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  • INTRODUCTION
  • Partie 1: Ma toile emmêlée
    • Des facteurs psychiques
      • Des remarquables…
        • Les émotions
        • Les désirs
        • Motivation et difficulté d’agir 
        • Estime, confiance en soi et reconnaissance
        • Des blessures et traumatismes 
      • Aux plus discrets !
        • Les Croyances
        • Habitude, conditionnement et automatisme
        • Le subconscient
        • L’imagination et futurisation
        • Le mental et les pensées
    • Aux biologiques
      • Le stress et la santé
      • L’énergie
    • Et sociaux
      • Les relations interpersonnelles
      • La société
      • Le temps
  • Partie 2: Prête à être dénouée
    • Prologue
    • Une attitude avant tout ?
      • L’observation
      • L’expérimentation
      • La répétition
      • La motivation
      • Les indicateurs
    • Les axes de solution
      • La thérapie 
      • La positivité 
      • La détente physique&psychique
      • Les relations
      • La santé  
      • Les modes de vie
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Prologue

Avant de mettre en place des solutions, nous vous invitons à lire quelques points préliminaires qui nous semblent importants à avoir en tête. 

Les solutions sont personnelles à chacun

Il y existe sur le marché un panel énorme de solutions. Certaines sont dites miraculeuses, et certaines pourraient même sembler avoir eu un effet miraculeux sur quelqu’un de notre entourage. Nous essayons alors, rempli d’espoir, faisant place à la déception. Nous sommes tous tellement différents, et nos cas tellement divers, que non seulement il est difficile d’attendre le même résultat par rapport à une même solution mais il est aussi rare qu’une solution soit véritablement miraculeuse et de surcroit qu’une seule sufise pour apporter la clef du changement. 

Agir sur plusieurs fils et veiller à la dynamique

Les articles de la première partie ont mis en avant l’interdépendance entre chaque variable, chaque fil de notre toile du changement. Par conséquent, avant de pouvoir procéder à la réparation du fil qui nous intéresse, il est possible que nous ayons besoin de travailler au préalable d’autres fils. A cet effet, il peut être intéressant de mettre en place dee solutions qui viennent apporter des effets bénéfiques sur plusieurs pans de notre toile.

Aussi, de fait de cette étroite interdépendance des variables entre elles, un phénomène de dynamique se met en place, devant soit positif, vertueux, soit négatif. Rappelons l’exemple du manque d’énergie qui renforce les mauvaises habitudes qui réduisent quant à elle le moral, qui à son tour réduit l’énergie et ainsi de suite.

Par conséquent, il peut être intéressant de privilégier les solutions qui encouragent cette dynamique positive ches nous, mais le fait même d’entreprendre un travail sur soi suffit généralement à créer une dynamique positive. En effet, il permet par exemple d’améliorer les rapports avec les autres (en rendant notamment moins vulnérable aux jugements des autres), améliorant le bien être, qui entraîne plus d’énergie. Une énergie qui soutient notamment la motivation, elle même soutenant le moral, qui améliore le travail sur soi, et de nouveau le rapport aux autres, et ainsi de suite. 

Des actions comme des petits cartons 

Pour comprendre l’interdépendance des variables entre elles, et donc l’utilité de la moindre solution que nous tenterons de mettre en place, il peut être intéressant de garder en tête la métaphore suivante. Notre esprit est une pièce dans le noir et notre objectif final est comme un carton caché parmis les autres dans cette pièce. Ces autres cartons rendent de surcroît l’accès à ce gros cartons compliqué. Alors, chaque carton que nous prendrons la peine d’ouvrir, de travailler, videra la pièce et déblayera le chemin menant à notre carton principal. 

Travailler seul(e) ou se faire aider?

Il n’existe aucune bonne réponse à ce sujet. Bien sûr que nous sommes aptes à travailler sur nous-même seul(e), et que nous pouvons effectuer des économies au passage. Mais il est aussi certain que l’intervention d’autrui est par moment d’une grande aide, de part son expertise, son regard extérieur. Lorsque le changement est long, et complexe, et qu’il se déroule sur plusieurs années, cette aide extérieure peut-être alors ponctuelle, pour nous aider à avancer sur une étape, enlever un carton que nous peinons seule d’y arriver. Puis nous aurons l’envie, ou la nécessité économique, de continuer de nouveau seul(e), et un jour de tenter une autre méthode ou manière d’être accompagné(e).

Si nous ne vous sentons pas à l’aise avec le professionnel qui nous accompagne, libre à nous de changer car l’efficacité d’une thérapie résulte certes du sérieux et des compétences du thérapeute mais aussi de l’entente entre les personnalités de l’accompagnant et de l’accompagné. 

Changer l’extérieur ou l’intérieur? 

Par moment, les solutions pour atteindre un objectif peuvent être diverses et certaines viser des faits extérieurs, comme changer de travail, de mode de vie, et d’autres des faits “intérieurs”, comme améliorer sa confiance en soi, sa santé. Quel type de solutions privilégier?

Nous dirons que les meilleurs solutions sont celles qui nous semblent les plus réalistes, et donc réalisables, dans l’instant présent, afin d’arriver à poser nos premières pierres de notre édifice du changement. 

Par exemple, nous pouvons avoir comme objectif d’avoir plus de temps pour nous, en ayant comme sous-objectif de quitter son travail et d’en trouver un autre moins prenant. Mais, manifestement, nous n’arrivons pas, pour des questions notamment de sécurité, à partir. Il devient alors plus pertinent de songer à une solution “interne”, telle que celle de travailler notre rapport au sentiment de sécurité, nos croyances notamment, nos peurs et blessures en lien. Ce travail entraînera un nouvel état d’esprit dans lequel notamment il deviendra sûrement plus facile, voir naturel, de changer de travail. 

Avons-nous réellement besoin de changer ? 

Dans certains cas, la réponse est évidente. Bien sûr que l’objectif de changement que nous poursuivons est nécessaire pour nous. 

Mais dans d’autres cas, la question semble avoir toute son importance. En effet, nous pouvons nous baser sur le paradigme suivant: toute finalité recherchée est le souhait d’aller bien, d’être heureux. Selon nos croyances, nos connaissances de l’instant, nos conditionnements, nous allons poursuivre des “objectifs” pour y arriver. Mais par moment, ces objectifs ne nous mènent pas vers le bon chemin. Prenons deux exemples.

L’objectif suivi peut créer des effets secondaires néfastes, notamment dans les cas de surinvestissement au travail pour tenter inconsciemment de combler une blessure. Dans ces moments-là, nous dirions plutôt que le changement devrait s’effectuer ailleurs, et notamment sur nos blessures.

Aussi, il peut arriver que nous souhaitons changer pour mieux correspondre aux modèles de la société, de notre entourage. Mais cela nous coûte beaucoup trop. Dans ces cas-là, nous pouvons réellement nous interroger sur l’opportunité de changer, et se demander plutôt si le seul changement qui devrait avoir lieu n’est pas plutôt celui de s’accepter tel que nous sommes.

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