La santé peut devenir un objectif en soi, comme un moyen pour parvenir à un objectif. Nous avons déjà touché du doigt les solutions autour de la santé, notamment avec l’article sur le repos physique et psychique. Concentrons-nous maintenant dessus.
Le sujet de la santé est vaste et complexe. Les propos seront brefs et tenteront surtout de donner des pistes à suivre, autant de l’ordre du préventif (pour garder une bonne santé) que du palliatif (ce qu’il est possible de mettre en place une fois les maladies déclarées).
Intérêts et effets
Le premier intérêt est tout simplement de garder, ou de retrouver, sa santé. Car nous avons tendance aujourd’hui à ne prêter attention à notre santé qu’une fois qu’un trouble apparaît. De surcroit, des comportements amoindrissant notre santé sont normalisés dans la société: normalisation d’un certain taux de stress, de surmenage, de la prise de substances récurrentes toxiques etc. Et quand nous perdons notre santé, nous réalisons souvent la hauteur de son importance dans notre vie.
Plus spécifiquement, regagner en santé permet de regagner en énergie. Car pour changer, nous avons besoin d’énergie. Et sans cette dose, le cerveau sera épuisé pour avancer sur ce chemin. Aussi, tel qu’il a été montré dans l’article sur la santé de la première partie, regagner en santé permet de regagner en moral, et le moral permet la motivation, élément aussi indispensable dans de nombreux cas pour entamer un changement.
Par moment, l’intérêt ne portera pas sur l’amélioration de sa santé mais sur l’acceptation autour de sa santé. En effet, la finalité de tout être humain semble bien d’être heureux, et même si le bonheur et la santé s’influencent, il est possible d’être heureux malgré une faible santé. Et trouver le bonheur sans la santé se retrouve dans l’acceptation afin de pouvoir regagner en sérénité, paix, et donc moral.
Comment tout cela fonctionne t-il?
La santé est complexe en ce qu’elle est dépendante de multiples facteurs sur lesquels nous avons plus ou moins la main. Nous avons évoqué dans l’article sur la santé de la première partie des facteurs psychiques. Par conséquent, des techniques qui permettent notamment de réduire nos blessures ou mauvaises habitudes ou encore le taux de stress (notamment comme les techniques de relaxation) aideront notre santé. Nous avons aussi des facteurs biologiques, notamment en lien avec notre hygiène de vie (l’activité physique, le sommeil, l’alimentation, l’hydratation) ou encore avec les différentes expositions (aux pesticides, au virus etc.).
Alors, lorsqu’il est question d’améliorer sa santé, il est intéressant de procéder à une analyse globale de ces principaux facteurs et de voir lesquels seraient les plus importants à modifier. Serait-ce donc la qualité de notre sommeil, de ce que nous respirons, buvons, mangeons (assez de catégorie de nutriments essentiels au corps?), touchons tout au long de la journée ? Serait-ce notre psychisme? Aurions-nous besoin de procéder à un traitement thérapeutique médical? Voyons certains de ces points.
Par rapport à ce que nous ingurgitons, il est intéressant de se renseigner sur les besoins du corps en terme de nutriments (glucides, protéines, lipides, vitamines, minéraux…) et d’hydratation pour pouvoir bien fonctionner et nous assurer notamment un bon système immunitaire pour lutter contre les envahisseurs de tout type. Mais aussi ce qui est néfaste pour lui, comme les sucres rapides, certains produits transformés, les pesticides etc.
Plus globalement, il est intéressant de s’intéresser aux produits toxiques, pesticides ou encore perturbateurs endocriniens que nous retrouvons tout autant dans les plastiques et tissus qui nous entourent que l’eau que nous buvons, que les produits que nous mangeons (biologique ou non) afin de gagner en marge d’action pour soigner sa santé. Toutefois, la liste est longue et cette dynamique peut devenir anxiogène. Par conséquent, tel que nous l’avons évoqué plus haut, le lâcher prise en termes de santé est aussi une variable importante car nous risquons sinon d’améliorer notre santé d’un côté avec nos évolutions de mode de vie et de diminuer celle-ci d’un autre côté à cause des peurs et anxiétés de l’autre côté.
Par moment, tous ces aspects ne suffisent pas à garder une bonne santé, ou à la retrouver, et il sera donc nécessaire de faire appel à la médecine. Tout peut bien se passer mais des risques se rencontrent. Si nous allons trop souvent chez le médecin, nous ne laissons plus le corps se défendre tout seul. Ce corps met par exemple 7 jours à se défendre contre un nouveau virus. Il serait donc important de pouvoir aussi le laisser apprendre et continuer à se défendre seul pour ne pas devenir trop dépendant des médicaments.
Une autre problématique qui peut se rencontrer est la traversée du “désert” sur nos pathologies, où certaines personnes finissent par trouver l’origine de leurs symptômes, et comment se soigner, seulement des dizaines d’années après. Car la médecine a beau progresser de jour en jour, elle ne peut être parfaite, tout comme les êtres humains qui l’exercent et que nous consultons. Et il est par moment nécessaire de tenir bon et d’aller consulter plusieurs spécialistes avant de pouvoir tomber sur le bon diagnostic.
Enfin, nous effectuerons une remarque transversale. Le corps humain étant complexe, la posture d’observation est d’une grande aide pour ne pas foncer tête baissée dans de mauvaises trajectoires. Car nous pouvons facilement nous retrouver guidé(e) par des croyances trompeuses elles-mêmes stimulées par nos peurs et angoisses qui nous poussent à vouloir trouver une solution généralement miraculeuse et rapide.
Car il n’y a pas, ou qu’exceptionnellement, de solutions magiques. Dans la globalité des cas, nous devrons choisir le produit qui a le plus d’effet « antidote » pour nous et le moins d’effet « poison », en fonction de nos faiblesses, seuils de tolérance et forces biologiques. Par exemple, les médicaments peuvent soigner des maladies, mais entraînent des effets secondaires, notamment sur le microbiote. Il en est de même pour les huiles essentielles, ou les plantes comme celles qui peuvent stimuler le foie et la vésicule biliaire positivement, mais aussi venir aussi l’épuiser ou créer d’autres problématiques comme un déplacement de calculs. Comme nous ne pouvons pas connaître entièrement nos forces et faiblesse de l’instant, se soigner est donc accepter la part d’inconnue, le risque alors pris, qui diminue au fur et à mesure que nous arrivons à gagner en connaissance.