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La toile du changement

Quand le changement devient une histoire de dénouement…

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Estime, confiance en soi et reconnaissance

21 décembre 202317 août 2024

Nous allons aborder dans cet article les questions d’estime de soi, de besoin de reconnaissance, ou encore de confiance en soi. Ces concepts peuvent bien sûr être distingués dans leurs particularités mais aussi être reliés dans ce qu’ils ont de commun, notamment par les variables qui les influencent. Comme nous allons nous intéresser aux points communs, nous traiterons donc ces concepts sous un terme unique « d’image ».

Cette image que nous avons de nous-même, au même titre que toutes nos croyances, blessures, ou encore habitudes, va nous influencer dans nos choix de tous les jours, dans notre sentiment de bien être ou de mal être. Et malheureusement, pour beaucoup d’entre nous, cette image souffre et peut rendre compliquée l’action de changement.

Comment tout cela fonctionne t-il ? 

Le besoin d’avoir une image positive de nous-mêmes puiserait sa force dans le besoin plus profond d’avoir une place importante dans un groupe et/ou la société. Ce besoin est aussi très lié à celui d’être aimé(e) et son corollaire : la crainte de l’abandon. Ces besoins sont variable d’un individu à l’autre, en fonction des croyances qu’il va développer sur lui, sa personnalité, sur l’image qu’il se fait du bien, du mal, ou encore sur le degré d’influence qu’ont les autres sur lui.

Ce degré d’influence des autres sur notre propre image est aussi en fonction de nos blessures et traumatismes. Par exemple, nous avons pu vivre une expérience négative qui nous a fait ressentir un haut degré d’abandon. Et comme mécanisme de défense, notre cerveau a pu choisir à ce moment là de tout faire pour ne plus revivre ce sentiment en essayer de se conformer aux attentes des autres. Nous nous retrouvons alors habitué(e) à guetter et craindre les jugements des autres sur nous-même.

Aussi, l’image que nous avons de nous-mêmes, au même titre que toutes nos croyances, blessures, ou encore habitudes, va influencer notre sentiment de bien être ou mal être et nos choix et volonté de tous les jours. En effet, plus nous avons une bonne estime de nous-même, plus nous avons le sentiment d’avoir la capacité de faire face aux défis de la vie, de comprendre les problèmes, d’avoir le droit au bonheur, de se sentir digne de respect, d’être en paix. Plus nous traitons les autres avec respect et nous acceptons nos limites et les critiques qui peuvent être utiles. Plus nous osons entamer des changements importants pour notre bien être.

A l’inverse, une mauvaise estime de soi entraîne le sentiment de n’être pas assez bien, du stress, des pensées négatives, donc des habitudes négatives (telles que la comparaison dévalorisante) ainsi qu’une déperdition de l’énergie. Elle amène aussi un besoin accru de reconnaissance qui rend alors plus facilement dépendant, manipulable et influençable. 

Enfin, cette image sera plus ou moins positive en fonction de la posture active ou passive que nous avons développé face aux problèmes. En effet, face aux situations vécues comme un échec ou une injustice, nous ressentons dans un premier temps naturellement de la colère ou de la tristesse. Et nous avons ensuite deux façons de réagir. Soit nous abordons la situation “positivement”, caractérisée par la prise de conscience, le lâcher prise, le deuil, l’acceptation et la recherche éventuelle de sa part de responsabilité pour s’offrir des marges d’actions et de solutions, qui nous permet alors de rebondir. Ce comportement permet d’augmenter l’estime de soi, ou, du moins, de la laisser intacte. Soit nous nous mettons dans une posture dite “négative”, caractérisée par le ressentiment, la sensation d’être une victime impuissante sur ce qui nous arrive, entraînant alors un état de déprime, une difficulté à trouver des solutions pour s’en sortir et une dépression de l’image de soi. 

Les difficultés rencontrées

Cette image de soi peut à de nombreux égards s’étioler. Tout d’abord, les dynamiques sociétales actuelles nous conditionnent à accorder beaucoup d’importance à l’image que nous renvoyons aux autres, notamment physique, à chercher à correspondre à une norme et à courir souvent après des idéaux inatteignables. Sans recul dessus, nous subissons quotidiennement un lot de culpabilité, de honte, de sentiment d’échec dépréciant notre image de nous-même.

Aussi, des dynamiques en lien avec « les autres » peuvent venir diminuer l’image que nous avons de nous même. Comme nous avons dit plus haut, nous pouvons déjà avoir créé un fort lien de dépendance aux jugements d’autrui. Ces jugements peuvent être de surcroit destructeurs si nous sommes entouré(e) de personnes qui ont l’habitude de mettre en avant plutôt le négatif que le positif ou qui nous demandent trop facilement de venir combler leurs propres besoins et de ce fait de nous critiquer à chaque fois que nous ne les comblons pas. Ces critiques sont d’autant plus virulentes que les individus confondent souvent leurs croyances avec la réalité.

Aussi, nous avons appris à nous comparer aux autres mais de façon négative. En effet, la comparaison peut être positive si elle nous sert d’inspiration, si elle nous aide à travailler sur nous. Par exemple, nous pouvons positivement nous demander: “qu’est-ce que j’admire chez cette personne que je pense alors ne pas avoir, et est-ce si important?”. Ou regarder cette personne « globalement ». C’est à dire, ne pas voir qu’une partie d’elle (son succès par exemple), mais prendre en compte tous les aspects de sa vie (tous les sacrifices effectués pour arriver à ce succès, le manque de temps passé avec sa famille etc.), afin de se demander si, globalement, nous souhaitons réellement sa situation, et donc opérer un changement, ou si finalement, notre propre équilibre nous va bien. Toutefois, nous ne sommes généralement pas habitué(e) à aborder ni de façon positive, ni de façon globale la comparaison, et nous en ressortons alors souvent frustré(e) et dévalorisé(e).

Aussi, la reconnaissance, selon le philosophe Krishnamurti, est aujourd’hui culturellement basée sur le pouvoir, l’argent, le travail, qui entraîne des dérives. Par exemple, dans le monde du travail, tel que vu notamment dans l’article sur l’imaginaire, les instances psychiques telles que le narcissisme sont de plus en plus sollicitées afin d’accroître l’illusion de toute puissance dans le but d’augmenter l’individualité, la compétition, et donc la performance. Cela crée des relations sociales de plus en plus délabrées et surtout une baisse considérable de l’estime de soi de ne pas réussir à atteindre cet idéal.

Beaucoup d’habitudes peuvent aussi jouer sur l’estime de soi, telles que la posture de victime décrite plus haut ou l’habitude, quand il est question de s’auto-juger, de mettre l’accent sur le négatif plutôt que sur le positif.

Les solutions, me voilà ! 

Pour certains, cette image fait tellement souffrir que nous pouvons avoir envie de l’améliorer. Pour d’autres, c’est plutôt un souhait de changement qui finalement puise son blocage dans une problématique d’image de soi qu’il est nécessaire alors de travailler au préalable.

Dans les deux cas, nous pouvons tout d’abord observer ce qui joue sur notre manque de confiance, d’estime de soi. Et le palmarès revient souvent aux croyances, aux habitudes, ainsi qu’aux blessures !

Pour tous ces axes, une méthode transversale souvent efficace en matière d’estime de soi est de s’auto-conditionner à la positivité. Aussi, nous pouvons, notamment à l’aide d’un thérapeute, travailler sur nos blessures et traumatismes en lien avec l’image de nous-même, ou encore sur notre rapport aux autres en réduisant notamment notre lien aux jugements et attentes extérieurs.

Pour ce dernier point, il sera sûrement important d’analyser son rapport à la réalité pour s’aider à intégrer durablement que les jugements d’autrui ne dépendent que de leur propre vision de la réalité, biaisée par leurs propres croyances et problématiques de vie.

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