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La toile du changement

Quand le changement devient une histoire de dénouement…

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La positivité 

17 mai 202412 août 2024

La “psychologie positive” peut se définir ainsi : elle vise l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des personnes. Ces aspects positifs de la vie humaine sont le bonheur, la résilience, et le bien-être.

En se basant sur cette définition, nous pourrions dire que toutes les solutions listées dans ces articles sont de la psychologie positive car chaque solution permet plus ou moins indirectement de nous aider à mettre en place des dynamiques psychologiques plus résilientes. 

Toutefois, nous pourrons dire qu’il y a des solutions qui viennent directement travailler la “positivité”, alors que d’autres, comme la santé par exemple, joueront de façon indirecte en venant notamment renforcer le moral. Nous nous focaliserons dans cet article sur les solutions directes. 

Intérêt et effets

L’intérêt est donc de créer ou de consolider une dynamique positive. Le psychisme développe des habitudes de fonctionnement plus serein, aidant, qui vont engendrer plus d’émotions “positives”: de joie, de paisibilité. Nous diminuons notre stress, nous dormons mieux, avons plus d’énergie, une meilleure estime de nous même etc. 

Ces habitudes positives peuvent permettent notablement de réduire les effets négatifs d’une problématique au point de ne plus avoir besoin de soigner en tant que telle notre problématique. Par exemple, nous pouvons avoir vécu un traumatisme qui nous a amené à perdre confiance en nous dans le travail et à développer un imaginaire et des pensées anxiogènes et négatives. Si nous travaillons à positiver ces aspects-là, notre blessure existera peut-être encore, mais elle perdra sa force d’expression. 

Comme il a été évoqué plus haut, ces solutions entraînant une dynamique positive, elles peuvent être intéressantes pour tout type d’objectif en particulier: retrouver de l’énergie, diminuer notre stress, regagner en confiance en soi, améliorer nos relations sociales, notre motivation etc.

Rappelons que la positivité a un grand rôle à jouer dans le fonctionnement de notre subconscient qui a pour manie de tenter de réaliser ce que nous pensons. Plus nous pensons positivement, plus nous avons alors des chances de réaliser pour nous des choses positives. 

Comment tout cela fonctionne t-il?

Nous allons lister les principales solutions de psychologie positive, tout en faisant de nombreuses références à d’autres articles qui, finalement, se base sur des méthodes positives.

Commençons par la motivation. A l’inverse de la culpabilité, ou encore de la peur qui permettent d’activer les processus de motivation, le plaisir, l’impression de jouer, la gratification sont des éléments motivationnels positifs bien plus puissant et n’ont pas les effets négatifs des premiers (stress, mal être, réduction de la confiance en soi etc.). Des méthodes se sont donc construites en se basant sur ces éléments positifs, tels que nous les retrouvons dans l’article dédié à la motivation. 

Dans l’article cité, est notamment mis en avant comment est utilisée la capacité d’imagination. Voyons ici plus amplement comment fonctionne la positivité avec l’imagination. Rappelons que notre inconscient fait en sorte de réaliser ce que nous croyons, et donc ce que nous imaginons. Par conséquent, la positivité imaginative est de garder un œil sur nos scénarios mentaux et de travailler au besoin à les rendre positifs. Par exemple, si nous imaginons à quel point l’entretien du lendemain va mal se passer, nous allons non seulement ressentir du stress à chaque fois que nous y pensons, mais surtout nous muscler, malgré nous, à ce que l’entretien se passe réellement mal. Alors que si nous imaginons que celui-ci se passe bien, que nous ressentons moins de stress, non seulement nous allégeons notre moral mais nous augmentons aussi nos chances que l’entretien se passe mieux. 

Comment bien imaginer ? La clef est de le vivre avec plusieurs sens. Se concentrer pour avoir l’impression que ce que nous imaginons est réellement en train de se passer, et de ressentir alors les effets positifs dans le corps. L’auto-hypnose propose notamment ces types d’exercice. 

La même logique s’applique pour les autres variables en lien avec l’imagination telles que les pensées et les croyances. En effet, notre inconscient fera en sorte de réaliser tout ce que nous pensons, même des mots anodins prononcés par habitude (par exemple, je suis nul(le)). Par conséquent, il peut être aidant d’observer ces pensées et croyances et de travailler à les rendre plus positives pour soutenir notre moral au quotidien et notre capacité de changement.

Les croyances négatives nous empêchent de voir l’apprentissage que nous sommes en train de faire de l’expérience, et nous bloquent car active trop fortement des blessures d’échec ou encore des sentiments de nullité, créant alors de fortes émotions de souffrance et risquant d’entrainer le psychisme et le moral dans une dynamique négative. Des pensées et croyances positives sont celles qui mettent en avant les réussites, les avantages, les apprentissages. Prenons un exemple sur une situation qui ne fonctionne pas pour nous. Une attitude négative serait de se dire : “je suis nul(le)”. L’attitude positive peut être notamment : “je comprends l’erreur que j’ai faite, cela me permettra d’être meilleure” par la suite.

De façon plus globale, nous pouvons apprendre à développer une “posture” positive. Dans notre journée, nous allons mettre l’accent sur ce qui va, ce qui nous fait du bien, plutôt que sur ce qui ne va pas, afin de gagner en moral, énergie, confiance en soi etc. Plein de techniques existent et nous allons en citer quelques-unes. Tout d’abord, nous pouvons le soir, au coucher, réfléchir à tout ce qui a été positif dans la journée, à bien conscientiser les indicateurs qui montrent que nous avançons. Et pour les moments de la journée qui ont été moins bien vécus:  apprendre à être à la fois dans l’acceptation et le non jugement de soi et dans la réflexion sur comment les améliorer au besoin. 

Que veut dire acceptation? Souvent, une situation est vécue négativement car elle ne correspond pas à un “idéal” de notre inconscient. Et nous avons appris à vivre ce décalage négativement. Toutefois, nous pouvons apprendre à le vivre plus posément. En effet, nous pouvons apprendre à penser dans un premier que “c’est comme ça, la situation est telle qu’elle est”, afin de réduire nos émotions de peur, de honte, de culpabilité, ou encore de tristesse si celles-ci sont trop forte et nous handicapent, et de réfléchir ensuite sereinement à comment changer la situation. Rappelons que par moment ce n’est pas la situation qui nécessite d’être changée mais l’idéal que nous avons construit qui s’avèrent finalement irréaliste ou paradoxal (comme l’idéal de toute puissance).

Aussi, comme il a été vu notamment dans l’article sur l’estime de soi, nous pouvons apprendre une posture positive qui est celle de sortir du schéma coupable/victime (ou active/passive) pour rentrer dans un schéma de responsabilité partagée/recherche de solution. Le premier schéma crée des processus inconscients de passivité, de fatalisme. La deuxième augmente la capacité à être acteur de sa vie,  à adopter des croyances aidantes comme la possibilité de changer les situations, de s’en sortir.

Dans tous les cas, nous rappelons l’importance de l’expérimentation et de la répétition pour que les techniques basées sur la psychologie positive deviennent des habitudes, et portent donc ses fruits.

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