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La toile du changement

Quand le changement devient une histoire de dénouement…

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      • Des remarquables…
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      • L’expérimentation
      • La répétition
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    • Les axes de solution
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La détente physique&psychique

17 mai 202414 août 2024

Nous allons chercher des solutions par moment très complexes, “innovantes”, alors que des pratiques simples sont finalement efficaces pour maintenir ou rétablir notre santé mentale et physique, et atteindre donc le changement souhaité. Et ces solutions sont… le repos ! Autant psychique que physique. Tout autant le sommeil que la relaxation du physique ou du psychique.  

Après avoir exposé les principaux effets bénéfiques, nous ferons un tour d’horizon sur les principales techniques et leur fonctionnement. 

Intérêts et effets

Toutes ces techniques permettent de reposer le corps qui aide non seulement à retrouver ou consolider notre santé et énergie mais aussi à soutenir notre psychisme. A l’image de la toile, nous pouvons dire que le fil du repos est réellement transversal à tous les autres, et sert de soutien global, comme des murs piliers d’une maison.

Pour le biologique, ces techniques apprennent à être dans un état de repos qui permet au corps d’activer certaines fonctionnalités pour se restaurer et effectuer convenablement toutes les tâches physio-biologiques.. 

Pour le psychisme, ces solutions peuvent renforcer certaines capacités neuropsychiques (mémoire, concentration…) mais aussi et surtout notre moral. Tout d’abord elle “calme” le mental, et donc réduit l’activité des fonctions associées (émotions, imaginaire…) qui permettent de reposer l’esprit, de surcroît si ces fonctions sont notamment prises dans des habitudes négatives (beaucoup d’anxiété par exemple). 

Citons aussi l’étude suivante : sur 342 malades souffrant de lombalgies chroniques, a été démontrée l’efficacité de la méditation de pleine conscience qui a entraîné une réduction du stress et un renforcement du système immunitaire. L’imagerie a aussi démontré des changements dans les régions arbitrant la gestion des émotions  (Cherkin, D. C., Sherman K.J. Bamderdon, B.H et al « Effect of mindfulness-based stress reduction vs cognitive behavioral therapy or usual Care on back pain and functional limitations in adults with chronic low back pain (A randomized clinical trial », Fama, 2016).

Par ailleurs, ces solutions étant assez proches de l’état d’observation, elles produisent les mêmes effets comme l’apport de connaissance sur soi qui aide à gagner en marge d’action et en consolidation globale de sa toile pour mener à bien le changement souhaité. 

Aussi, ces techniques nous entraînent à sentir et saisir la différence entre la “volonté” et le “souhait” via l’apprentissage du lâcher prise, une attitude bénéfique ensuite dans tous les pans de notre vie car elle nous aide à garder le moral et l’énergie pour ensuite avoir plus de capacité à changer. 

Enfin, ces solutions peuvent consolider le sentiment de « sens” à sa vie. En effet, ce sentiment est plus facilement atteint quand nous nous sentons heureux. Or, tel un poisson qui se mord la queue, moins nous sommes heureux, plus nous cherchons du sens à la vie, plus cette recherche devient infructueuse et nous rend encore moins heureux. Nous augmentons alors nos efforts pour chercher du sens et ainsi de suite. Inversement, plus nous calmons l’esprit, plus nous apprenons à être bien dans l’instant présent, plus nous avons de l’énergie pour voir le positif dans notre vie, plus nous augmentons nos capacités d’action, et plus le sens se construit et se consolide. 

Comment tout cela fonctionne t-il?

Bien que le sommeil a entièrement sa place dans cette section, nous n’expliquerons pas ici son fonctionnement, mais notons du moins l’importance de s’intéresser à ce qu’est un sommeil “réparateur”, et notamment les techniques qui permettent d’augmenter la qualité du sommeil, telles que le fait d’éviter les stimulations nerveuses des écrans, de pratiquer l’auto-hypnose ou encore la méditation.

Parlons justement de la méditation. Nous pourrions définir celle-ci comme l’exercice qui apprend à être présent paisiblement à ce qui est, même à nos pensées les plus angoissantes. Observer permet déjà d’être dans un rapport à soi, à la réalité, plus paisible. Donc l’observation est une sorte de méditation. L’auto-hypnose aussi car elle invite à se concentrer sur soi, sur des sons, des sensations, qui a pour caractéristique de faire rentrer dans un état proche de celui que nous retrouvons en méditation, un état qui induit le repos de l’esprit, et aussi du corps.

Il y a t-il une “meilleure” façon de méditer qu’une autre? Il est difficile de savoir comment ces états méditatifs sont vécus par chacun d’entre nous. Toutefois les spécialistes semblent s’accorder sur un même point: le degré de paisibilité ressenti après avoir pratiqué. Par conséquent, il n’y aurait pas de mauvaise ou bonne façon de méditer, juste de chercher au fur et à mesure comment nous pouvons, à titre individuel, améliorer notre pratique pour ressentir de la paisibilité. Ce n’est d’ailleurs pas d”arrêter” ses pensées, car nous sommes naturellement fait pour avoir des pensées, et vouloir les arrêter est un acte très volontaire qui réduit le degré de paisibilité. C’est plutot parce que nous devenons de plus en plus paisible que nos pensées diminuent.

Et cette paisibilité n’arrive pas toujours après les premières séances, car cette méditation prend du temps à s’apprivoiser. Elle “résiste” justement à notre volonté, et apprend le lâcher prise. En effet, plus nous voulons être en paix, plus le mécanisme de la volonté active le mental et moins nous arrivons à être dans cet état de paisibilité. C’est un équilibre à trouver entre le désir de paix mais le lâcher prise sur ce désir pour ne pas le transformer en volonté bloquante. 

En fonction de nos personnalités respectives, d’autres solutions pourront nous être plus parlantes. Citons-en quelques unes. Commençons par l’instant présent, que nous pouvons résumer comme une sorte de méditation que nous pouvons pratiquer à tout moment de la journée, dans n’importe quelle posture, de façon dynamique, en apprenant à être présent à ce qui est, à ce que nous sommes en train de faire, et en diminuant alors les pensées portées sur les souvenirs ou les projections futures. 

Nous avons aussi la cohérence cardiaque qui invite à travailler sur son souffle. Cette technique est plus cadrée, plus facilement dirigée. Dans ce même esprit, nous trouvons la sophrologie ou encore la technique des pranayamas indiens. L’hypnose est aussi une pratique plus cadrée qui permet de se concentrer sur ses différents sens, afin de les “saturer” d’informations qui permettent d’activer le pré-frontal et d’induire un état finalement proche de celui de la relaxation profonde notamment retrouvé en méditation. Aussi, des séances avec des praticiens peuvent aider à atteindre ces états de relaxation, telles que les massages, le shiatsu, l’acupuncture etc. 

Ces techniques demanderont de la répétition pour porter leur fruit. Et comment savoir si nous sommes sur le bon chemin ? Tel qu’évoqué précédemment, c’est le degré de paix ressenti qui nous le dira et aussi les effets sur le long terme qui en ressortiront. A cet effet, il peut être judicieux de mettre en place des “indicateurs” pour s’en rendre compte tels que décrits dans l’article dédié à ce sujet. 

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