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La toile du changement

Quand le changement devient une histoire de dénouement…

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  • Partie 2: Prête à être dénouée
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La motivation

4 juillet 202411 août 2024

La motivation est un élément important du changement. C’est pourquoi à la fois un article entier dans la première partie lui a été dédié et qu’un autre dans son versant solution est proposé ici. 

Il peut être par moment le facteur même de blocage. Soi dû à une cause extérieure (plus assez d’énergie pas exemple), mais aussi aux habitudes prises en matière de motivation, ou à la manière dont nous nous y prenons pour tenter de nous motiver. 

Effets et intérêts 

Le premier intérêt est de pouvoir mener à bien le changement souhaité, car le chemin peut être par moment long, et la motivation aide considérablement à continuer sur celui-ci. 

La motivation étant très liée à d’autres fils, nous pouvons s’attendre à recueillir des effets bénéfices indirects sur notre toile. Car, rappelons-le, ces fils étant interdépendants entre eux, le fait de venir bouger l’un, bougera l’autre ou les autres. Par exemple, si nous manquons de confiance en nous, le fil de la motivation sera fragilisé. Et si nous retendons et consolidons ce fil de la motivation, notre confiance s’en retrouvera solidifiée. Il en est de même pour toutes nos habitudes de fonctionnement négatives s’exprimant notamment dans nos pensées ou désirs qui peuvent se transformer positivement grâce à notre travail sur la motivation.

Comment tout cela fonctionne t-il? 

L’élément le plus important en matière de motivation est de faire en sorte que l’objectif visé motive réellement notre cerveau en prenant en compte sa façon de fonctionner. Tel qu’il a été vu dans l’article dédié à ce sujet en première partie, Le cerveau a besoin d’avoir l’impression que le chemin à parcourir pour atteindre les bénéfices ne lui sera pas trop coûteux, notamment en énergie. Plus notre objectif est donc abstrait, lointain, moins il sera motivé. Par conséquent, il est nécessaire d’avancer “petits pas par petits pas », de viser d’abord une marche, puis une autre, avant de vouloir gravir l’escalier tout entier. 

Aussi, plus nous arriverons à choisir des solutions qui stimulent notre joie, notre plaisir, notre sensation de jouer, plus notre cerveau sera motivé. Dans ce cas, prenons le temps de trouver des techniques dont les caractéristiques nous plaisent particulièrement: des solutions passant par l’écriture (exemples: écriture intuitive, tenir un journal de bord etc.), la peinture, la danse, la sculpture (pour travailler notamment la détente), par une activité sportive ou encore psychique (notamment la technique de Katie Byron intitulé “Le travail” pour travailler sur ses croyances). Et la liste est très loin d’être exhaustive. 

Lorsqu’il est question de gagner en positivité pour gagner en motivation, l’axe principal est l’imagination. En effet, si nous imaginons être heureux dans un autre travail par exemple, ou en ayant acheté tel objet, nous en ressentons le désir et notre inconscient nous pousse donc à réaliser ces désirs. Mais si nous focalisons notre attention sur « les sacrifices », les difficultés que nous risquons rencontrer sur le chemin du changement, notre inconscient fera en sorte que ce changement n’advienne pas. Par moment ces « sacrifices » peuvent être inconscients. Par exemple, nous pouvons vouloir sortir d’une relation sentimentale difficile mais notre inconscient résiste ayant peur de la solitude alors que nous pensons consciemment être à l’aise avec la solitude. 

Des méthodes invitent à travailler sur notre imagination, comme à régulièrement visualiser les effets positifs attendus par l’objectif afin qu’ils s’imprègnent plus fortement dans notre inconscient pour que celui-ci nous suive. Plus nous arrivons à ressentir les effets via nos sens (visuel, auditif, kinesthésique…), plus notre objectif sera positivement ancré dans notre inconscient. Par exemple, nous pouvons nous octroyer pendant quelques secondes le droit d’imaginer que nous avons atteint cet objectif, et vivre pleinement les sensations que cela nous procure. Et si pendant cet exercice des pensées négatives adviennent, telles que des peurs, elles sont des indicateurs précieux de ce qui peut nous bloquer inconsciemment, et prendre le temps de travailler dessus.

Car rester motivé(e), c’est aussi garder un œil sur ce qui nous démotive. Nous allons donner quelques exemples. Des croyances plus ou moins inconscientes peuvent être démotivantes, comme celle qui nous persuade que nous ne le méritons pas, que nous n’y avons pas le droit, que nous n’y arriverons pas, que c’est “mal”, “égoïste”, de vouloir cela etc. Nous pouvons donc directement travailler sur ces croyances ou sur les blessures généralement à l’origine de ces croyances.

Cela peut être aussi la croyance que les solutions devraient être “simples”, ou encore de perdre son temps, ou il peut être important de travailler alors sur son rapport au temps: où est-ce que nous perdrons réellement notre temps, pourquoi cette impression alors que nous faisons quelque chose d’important pour nous ? Enfin, ces blocages pourraient venir de désirs basées sur des mécanismes problématiques comme “l’idéal de toute puissance”.

C’est aussi faire attention aux sollicitations multiples de la vie qui nous font perdre de vue notre objectif. Par conséquent, il peut être intéressant de créer un temps hebdomadaire où nous nous rappelons ce qui est réellement important pour nous dans la vie, afin de ne pas se perdre dans les multiples “urgences” du quotidien non importantes mais qui remplissent malgré nous notre temps. 

Aussi, plus nous avons le moral, plus notre motivation est consolidée. Par conséquent, toutes les solutions mises en place qui requinquent de façon résiliente notre moral, agiront positivement sur la motivation (comme celles visant à nous redonner des habitudes positives, à consolider notre santé physique et morale notamment via la thérapie, le repos physique et psychique…)

Dans le même esprit, la répétition est un moyen d’augmenter nos chances de voir des indicateurs de réussite plus rapidement et donc soutient aussi la motivation.

Afin de maintenir cette motivation, pensons enfin à veiller à être tolérant envers nous-même. En effet, une dose de culpabilité, parce que nous n’avons pas fait par exemple l’exercice prévu de la journée, a plus de chance de nous démotiver à la longue qu’une dose de pardon!

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